Les athlètes d’endurance et leurs entraineurs se posent souvent ces questions : Comment maintenir une bonne santé et récupérer de ses activités physiques ? Est-ce que les régimes et compléments d’antioxydants sont efficaces ? Les chercheurs et pratiquants de sports se sont intéressés à ces problématiques et de nombreux efforts ont été déployés afin d’étudier les effets cliniques de ces types de compléments.
Entrainement d’endurance et stress oxydant
Les athlètes d’endurance, tels que ceux qui concourent dans des sports individuels de course à pied, cyclisme, natation et triathlon, pratiquent de nombreuses heures d’entrainements aérobie chaque semaine. L’entrainement d’endurance dépend de l’utilisation de l’oxygène dans les muscles squelettiques pour fournir l’énergie nécessaire à ces activités. La nature oxydante de ces types d’entrainements peut augmenter la production de radicaux libres et les défenses que procurent les antioxydants sont nécessaires pour protéger des dégâts causés par les radicaux libres.
Ces dégâts cellulaires potentiels sont décrits par le stress d’oxydation et peuvent amener à des réactions inflammatoires provenant du système immunitaire pour protéger ces cellules.
Le fait que des entrainements intenses ou prolongés d’endurance stimulent la création de radicaux libres et de stress d’oxydation est très documenté.
Les entrainements intenses amènent à une réduction conséquente des capacités anti-oxydantes du corps et augmentent significativement le stress oxydant.
Cet effet a été démontré chez des athlètes concourants dans des évènements d’endurance extrêmes tels que les ultra-marathons et les ironman triathlons.
L’importance des antioxydants
Les antioxydants protègent le corps du stress oxydant ce qui prévient des dégâts causés aux lipides, protéines et ADN. Dans le corps, les antioxydants sont habituellement catégorisés comme soit endogènes soit exogènes. Les principaux antioxydants endogènes incluent le superoxyde dismutase, le catalase, les enzymes glutathionne peroxydase. Les antioxydants exogènes sont obtenus par voie orale et comprennent , en autres, vitamine E (tocopherols and tocotrienols), vitamine C (acides absorbants), coenzyme q10 et caroténoïdes. Ces substances font leurs effets de manières différentes, certains convertissent les radicaux libres en substances moins réactives, d’autres en fixant les protéines et les autres se nourrissent des radicaux libres.
L’entrainement d’endurance a des effets significatifs sur les demandes physiologiques, métaboliques et énergétiques. Dans ce contexte, satisfaire les demandes de notre corps en nutriments peut être difficile pour les athlètes. L’utilisation de compléments est très commune chez les athlètes d’endurances avec, par exemple, 90% des athlètes universitaires aux Etats Unis en consomment tous les jours.
Les études d’antioxydants chez les athlètes
Plusieurs études ont essayé de réduire les effets inflammatoires de l’activité physique en utilisant des compléments riches en antioxydants.
Une étude sur la théorie de la capacité des antioxydants a effectué un test en comparant les effets sur des athlètes consommant des compléments de jus de cerise et d’autres avec un placebo lors d’exercices de contactions maximales volontaires. Le groupe ayant consommé du jus de cerises a vu sa récupération après exercices significativement améliorée comparé à celui qui a consommé un placebo. La consommation de myrtilles avant une activité physique prolongée (2.5h de course) a permis d’augmenter la concentration d’anti-inflammatoires comparé au groupe sous placebo.
Les compléments alimentaires riches en antioxydants permettent bien de faire face aux demandes très élevées associées aux entrainements d’endurance et plus généralement d’optimiser la récupération musculaire.