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BIEN ETRE NUTRITION PODCAST

Maîtriser sa Faim : Jeûne Intermittent et Addiction Alimentaire

La fringale, symptôme d’une faim incontrôlée.
Péril des régimes, du bien-être et de la productivité.

La fringale, symptôme d’une faim incontrôlée.
Péril des régimes, du bien-être et de la productivité.
Bien que pour certains elle soit occasionnelle, pour d’autre elle est journalière.
Mais peu importe sa fréquence, doit-on la subir et l’accepter comme partie intégrante de nos vies?
Ou doit-on croire en une nature bien faite, et en déduire que nous n’empruntons pas le bon chemin.
Car oui notre corps et notre esprit peuvent être libérés de ce fardeau et la solution est en chacun d’entre nous.

FRÉQUENCE DES REPAS

Les conventions sociales nous dictent de manger 3 repas par jours, voire 4 si on considère le gouter.
On devrait également absolument manger le matin, considéré comme le repas le plus important.
Ces conventions nous ont poussé à manger fréquemment, nous rendant incapables de nous passer de nourriture sur de longues durées. Manquer un repas semble alors tragique quand ce n’est en fait qu’anecdotique. En particulier lorsque l’on sait que ne pas manger pendant plus d’un jour pourrait même être bénéfique pour notre santé.

ADDICTION ALIMENTAIRE

D’autre part, nous sommes constamment assailli par la tentation de nourriture transformée et renforcée de sucres et de graisses. L’objectif étant de la rendre addictive et de nous rendre dépendant à leur consommation fréquente.
Une fois l’addiction installée, même rassasié, il est difficile de résister.

PIÈGE DE LA SOCIÉTÉ MODERNE

Nous nous retrouvons ainsi piégés entre les règles et l’avidité de notre société.
Cette même société nous pousse à suivre des régimes pour obtenir une certaine image et de faire preuve de productivité.
Mais elle nous induit cette perte de contrôle, une faim non maitrisée, qui empêche leur accomplissement.

METTRE FIN À LA DÉPENDANCE

Fort heureusement, il existe des principes simples que nous avons tous à notre disposition afin de nous libérer.
D’une part, laisser le corps apprendre à utiliser ses propres réserves d’énergie.
D’autre part, rendre la malbouffe très occasionnelle plutôt qu’une habitude.
Ces moyens ont déjà été légitimés par des études scientifiques.
Ainsi, je vais partager l’expérience personnelle que j’ai eu avec ces ajustements.

SPORT À JEUN

Cela a commencé il y a quelques années, lorsque je me suis fixé l’objectif de perdre plusieurs kilos en quelques mois. Pour cela, plutôt que de réduire ma nourriture, j’ai commencé à courir près d’une heure tous les matins avant le petit déjeuner, à jeun.
Pour une personne qui n’en a pas l’habitude, se lancer dans une activité sportive intense à jeun peut paraitre difficile, mais une fois que l’on commence à courir la faim est oublié. De plus, à force de courir tous les matins une addiction se créé et au réveil l’envie de courir se substitue à la faim.
Ainsi, j’ai pris confiance en la capacité de mon corps à performer dans une activité d’endurance à jeun. Et cela m’a permis d’atteindre mon objectif de perte de poids rapide sans restriction alimentaire car lorsque le corps n’a plus de glucides en réserve, c’est directement la réserve de graisse qu’il utilise comme énergie.

JEÛNE INTERMITTENT

Mais ce n’est qu’en expérimentant avec la pratique des jeûnes intermittents, ainsi que la suppression de la malbouffe, que j’ai pu prendre un niveau de contrôle avancé de ma faim.
Le principe du jeûne intermittent est de ne pas se nourrir pendant de longues périodes, typiquement entre 12 et 16H par jour, voire même manger simplement un jour sur deux. Ma préférence est d’effectuer le plus souvent des jeûnes de 12H, occasionnellement passer à 16H pour des périodes restreintes, et plus rarement effectuer un jeûne de 24H.
Le jeûne de 12H étant évidemment le plus simple pour ceux qui souhaitent commencer.

NOURRITURE TRANSFORMÉE

Mais pour moi les jeûnes intermittents ne seraient pas possibles sans l’arrêt de la nourriture transformée. Tenir 16H sans manger un encas addictif auquel on s’est habitué, peut parfois être un challenge insurmontable. L’arrêt de leur consommation, idéalement immédiate, sinon progressive, m’a paru indispensable.

BÉNÉFICES

Une fois habitué à ces ajustements, ce que je ressentais pendant les périodes de jeûnes était un esprit plus pausé et clair qu’à l’accoutumé. Ma productivité était également positivement affecté de ce fait. Depuis je me surprend souvent à désirer cet état, le déclic advient généralement après une douzaine d’heure de jeûne. De ce fait, la tentation de mettre fin de manière prématuré à un jeûne est faible.

EXPLICATION SCIENTIFIQUE

Brièvement, comment la science l’explique ? Lorsque notre corps a fini de consommer ses réserves de glucides et s’attaque à nos réserves de graisse pour les transformer en énergie, le corps génère des cétones. En comparaison au sucre, ces cétones seraient une source d’énergie préférable pour le cerveau. Avant notre société d’abondance, ce n ‘était qu’avec un esprit affuté que le chasseur pouvait se nourrir.

APPRÉCIATION

Finalement, mes repas sont devenus plus long et appréciés alors qu’ils étaient précédemment rapides et mécaniques. Plus d’attention est portée à la qualité des aliments. N’ayant jamais eu la main verte je me suis même surpris à considérer quelle nourriture pourrait pousser dans mon jardin.
Respecter ce que l’on mange c’est également se respecter soi-même.

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